Le développement

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[Le développement fait environ 70 à 80% de la longueur totale de votre texte]

Le développement est le lieu où s’articlent les éléments de la réflexion. Cette articulation repose sur un plan prédéterminé. Il n’existe pas de règle d’or concernant le plan. On procède de façon logique, progressive et détaillée, comme dans une démonstration scientifique, en allant du plus général au plus particulier, du plus simple au plus compliqué. On regroupe les idées en fonction de besoins définis en introduction. [Dans le cas du commentaire comparé ou de la synthèse de lecture, il est important de décrire les textes étudiés en introduction. Il arrive parfois que l’on décrive les textes dans la première partie.] On découpe l’argumentation de façon dialectique [plan analytique] ou de façon thématique [plan thématique]. Ce choix dépend un peu de la situation et de ses dispositions personnelles. Le raisonnement de l’argumentation doit être le plus cohérent possible. On évite donc les coqs à l’âne, les ruptures de ton, les sophismes et la glose stérile. Chaque partie de la démonstration est un segment autonome qui s’attache à la description et à la discussion d’un aspect du problème. Chaque partie de la démonstration commence avec une courte présentation et finit par une courte conclusion. Les transitions entre les parties de la démonstration sont importantes. On s’appuie sur des idées directrices et des exemples soigneusement choisis. Les exemples doivent être le plus représentatif possible. [Les exemples exceptionnels ne sont pas toujours représentatifs.] Les meilleurs arguments sont toujours précédés ou suivis d’exemples ou de citations au caractère saisissant. La crédibilité de l’argumentation dépend de la cohérence du raisonnement et repose sur un petit nombre d’idées saillantes. De ce fait, il vaut mieux miser sur un développement court, afin que le lecteur ne perde pas le fil du raisonnement.