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Bien qu’elle ne soit pas nécessaire, la présence d’une filmographie ou d’une liste de documents audiovisuels peut être un complément utile dans un texte. Il n’existe pas de règles définitives en ce qui a trait à la rédaction d’une filmographie ou d’une médiagraphie, si ce n’est qu’elle doit être distincte des ouvrages imprimés. Le mot d’ordre est donc à la constance et à la clarté.
Selon la fonction qu’elle remplit au sein du texte, la filmographie pourra être plus ou moins détaillée et les informations pourront être inscrites différemment. Par exemple, il est conseillé de classer les films en commençant par le titre, bien qu’il puisse s’avérer pertinent de les classer par le nom du réalisateur, voire par le nom du producteur s’il s’agit du principal enjeu du texte. Si la filmographie vise uniquement à recenser les films cités, un modèle de ce genre peut être utilisé :
|Titre du film| [|Titre original du film|]. |Année de production|. Réalisation de |Nom du réalisateur|. |Pays de production|. |Compagnie de production|.
Manuscrit trouvé à Saragosse (Le) [Rekopis znaleziony w Saragossie]. 1965. Réalisation de Wojciech Has. Pologne. Kamera Film Unit.
Le nom du réalisateur peut également être placé en premier :
Has, Wojciech (réal.). 1965. Le manuscrit trouvé à Saragosse [Rekopis znaleziony w Saragossie]. Pologne. Kamera Film Unit.
On doit écrire le titre tel qu’il apparaît sur la copie consultée. Si l’on mentionne un film que l’on n’a pas directement consulté, il est possible d’utiliser la traduction française du titre, suivi du titre original entre crochets. Il ne faut jamais traduire littéralement ou inventer un titre français pour un film qui n’en possède pas. Il faut opter pour le titre anglais s’il existe ou indiquer directement le titre original
Dans l’éventualité où le support du film aurait une quelconque incidence sur l’argumentation du texte, il est recommandé d’ajouter les informations relatives à la copie visionnée. Il suffit alors de spécifier le support (35 mm, VHS, DVD, etc.) et d’ajouter les données qui s’avèrent pertinentes pour notre propos. Dans le cas d’un DVD, par exemple, on peut indiquer le nom de la compagnie de distribution, tandis que dans le cas d’une pellicule consultée en archives, il est plus pertinent d’ajouter le numéro d’identification ou la cote du film ainsi que le nom de l’établissement où il a été consulté. Voici deux modèles qui n’indiquent pas les mêmes informations :
Mon oncle Antoine. 1971. Réalisation de Claude Jutra, scénario de Clément Perron, images de Michel Brault. Distribution : Jean Duceppe, Olivette Thibault, Claude Jutra, Hélène Loiselle. Canada. Office national du film. DVD, son, couleur, 110 min. Image Entertainement.
Ashes of hope. 1917. Réalisation de Walter Edwards. États-Unis. Triangle Distributing Corporation. 35 mm, n&b, muet, 5 bobines (3123 pieds). Copie conservée à la Library of Congress, Washington D.C. FEB 5773-5776.
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