4.1 Principes généraux

◄ 4. Citer dans le corps du texte 4.2 Auteurs portant le même nom de famille

 

Le style auteur-date présenté ici abolit les références en notes de bas de page au profit de références brèves placées directement dans le corps du texte. Les notes de bas de page ou de fin de document sont donc réservées exclusivement aux commentaires ou aux précisions de l’auteur. La référence brève, quant à elle, doit être placée entre parenthèses, généralement à la fin de la phrase où l’on cite. On y trouve uniquement trois données : nom de famille de l’auteur, année de publication, page(s) citée(s). Les deux premières permettent de retrouver la source dans la bibliographie, tandis que la dernière permet au lecteur de retracer le passage cité dans la source. Bien évidemment, les informations indiquées dans la référence brève doivent coïncider avec les  informations mentionnées dans la notice bibliographique correspondante.

Si le nom de l’auteur est déjà mentionné dans la phrase, ou si l’auteur auquel on se réfère est explicite par rapport au texte qui précède, il faut simplement indiquer, entre les parenthèses, l’année de publication de la référence et la page citée, en les séparant par une virgule : (|Année|, |page(s) citée(s)|). Comme dans la liste de références, l’abréviation « p. » n’est pas utilisée.

Comme le fait pertinemment remarquer Jacques Aumont, « l’objet de l’historien n’est pas tant le film que les lieux de projection, les modes, les formes, les types, les idéologies » (1999, 21).

Si par contre l’auteur n’est pas mentionné dans la phrase, il faut alors indiquer entre parenthèses le nom de famille de l’auteur, l’année de publication de la référence et la page citée. Le nom de famille est toujours en lettres minuscules (sauf, bien sûr, la première lettre) et il n’y a pas de virgule entre le nom et l’année de publication : (|Nom| |Année|, |page(s) citée(s)|).

Entre 1984 et 1994, le cinéma français a connu sur son propre territoire une baisse importante de popularité, passant de 49 % à 27 % des parts de marché (Creton 1997, 122).

On peut également référer le lecteur à plusieurs ouvrages. Dans pareil cas, il faut séparer chacune des références d’un point-virgule (;). Par ailleurs, si l’on souhaite référer le lecteur à un texte dans son ensemble et non à un passage particulier, il suffit de ne pas mentionner de numéro de page. Il est alors possible d’indiquer « voir » avant les références.

De nombreux historiens s’entendent pour dire que The great train robbery est le tout premier western de l’histoire du cinéma (MacGowan 1965, 114; Schatz 1981, 45; Cook 1990, 25).

C’est toutefois au début des années 80 que l’étude de la notion de genre a connu un véritable essor (voir Neale 1980; Cavell 1981; Feuer 1982; Andrew 1984).

L’épistémographie est au cœur de la réflexion de François Albera sur le montage (voir 1999; 2000; 2003).

Il est parfois plus adéquat d’insérer la référence en cours de phrase plutôt qu’à la toute fin. Cela s’applique surtout quand plusieurs auteurs sont cités au sein d’une même phrase ou que le passage cité est très court.

Dans leur analyse de Birth of a nation, Georges Sadoul (1946, 242-253) et Jean Mitry (1967, 187-200) mettent résolument l’accent sur ce que Robert Jauss appelait « la fonction de rupture de l’expérience esthétique » (1978, 261) et oblitèrent complètement ce qui, dans l’œuvre de Griffith, relève d’une tradition culturelle déjà bien établie.

La seule abréviation latine utilisée dans les références brèves est et al. (pour et alii, « et les autres »). On l’utilise lorsqu’un même ouvrage a trois auteurs ou plus. Dans pareil cas, seul le premier nom (selon l’ordre alphabétique) sera indiqué, suivi de et al. Pour une référence à deux auteurs, les noms seront séparés par « et ». L’abréviation ibid. (« au même endroit »), a quant à elle été éliminée du présent protocole. Lorsqu’une même source est citée plusieurs fois de suite dans la texte, il suffit alors d’indiquer le numéro de page entre parenthèses après les passages cités. Si la même page est citée à deux reprises, il suffit d’indiquer une seconde fois le même numéro. S’il y a saut de page entre les références ou que les références successives sont éloignées, il est recommandé d’inscrire à nouveau le nom de l’auteur et l’année.

Il faudra attendre le mois de juillet 1938 pour que le Justice Department des États-Unis engage des poursuites judiciaires contre la Paramount (Bordwell et al. 1985, 241-242).

Pour Jost, les « fictions naturalisantes » sont celles qui tentent de « mimer le plus possible des situations du monde réel » (2005, 84). À celles-ci s’opposent deux autres types de fiction, nommés « fictions ouvertement fictives » et « fictions ludiques », qui complètent ce que Jost appelle le « triangle des mondes » (84).

Avant d’être qualifié de « genre », de « cycle » ou de « style », le film noir a d’abord été abordé en tant que « série » (Borde et Chaumeton 1954, 6). Quel que soit la façon de l’appréhender, cependant, on ne saurait nier ce principe fondamental : « le film noir est un film de mort » (16).

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