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Si le nom de l’artiste est placé au début de la notice, on débute par le nom de famille. On utilise toujours le nom courant ou le pseudonyme par lequel est connu l’artiste et non pas son nom de naissance (on écrira ainsi Rosso Fiorentino et non pas Giovanni Battista di Iacopo), même quand celui-ci est unique (Le Greco et non pas Dominikos Theotokopoulos). Le nom raccourci est également utilisé plutôt que le nom entier, du moins quand celui-ci est répandu (on écrira Diego Velázquez plutôt que Diego Rodríguez de Silva y Velázquez). Il est à la discrétion de l’auteur de garder le nom francisé d’un artiste (Michel-Ange, Caravage, etc.), bien qu’il soit préférable d’utiliser le nom original.
Monaca, Lorenzo. 1422. L’adoration des Mages. Tempera sur bois. 115 x 170 cm. Galleria degli Uffizi, Florence.
Greco, Le. 1586. L’enterrement du comte d’Orgaz. Huile sur toile. 460 x 360 cm. Église Santo Tomé, Tolède.
Quand une œuvre est attribuée à un artiste sans qu’on puisse le prouver avec certitude, le nom est placé entre crochets.
[Praxitèle]. 4e siècle av. J.-C. Aphrodite Braschi [sculpture]. Marbre. Glyptothèque de Munich.
Si l’œuvre est attribuée à l’atelier ou à l’entourage d’un artiste, on utilise plutôt le titre de l’œuvre pour le classement alphabétique (qui débutera ainsi la notice). La mention du nom de l’atelier, si connu, peut alors être indiquée immédiatement après l’année. Dans le cas d’une œuvre anonyme qui s’inscrit dans un style particulier, une école ou une tradition nationale ou régionale, il est également possible de l’indiquer.
Vasca Medici. [1440-1460]. Atelier de Donatello. 167 cm. Sacristie de San Lorenzo, Florence.
La tireuse de cartes. [1830]. École anglaise. Huile sur toile. 36 x 29 cm. Musée des beaux-arts de Pau.