4.14.1 Principes généraux

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Les références à un film se font directement dans le corps du texte à moins que l’on opte pour une filmographie (voir section 3.2.2). Si le support du film ou la nature de la version utilisée a une incidence sur le propos du texte, il est préférable de faire une filmographie.

De façon générale, le nom du réalisateur, le titre original et l’année de production sont les seules informations absolument nécessaires et sont insérées dans le corps du texte. Si elles ne sont pas mentionnées dans la phrase, il faut les ajouter après le titre du film (entre parenthèses, seulement la première fois où le titre est mentionné). Pour un film en langue étrangère, le titre original peut être indiqué entre crochets directement après le titre traduit. Comme pour les monographies, l’utilisation d’une majuscule au début de chaque mot d’un titre en anglais n’est pas nécessaire (voir 1.3.4). Le nom du réalisateur et l’année de production – s’ils ne sont pas mentionnés dans la phrase courante – doivent être indiqués entre parenthèses et séparés d’une virgule. Lorsque le nom du réalisateur est inconnu (ce qui arrive souvent pour les films des premiers temps, les films promotionnels ou corporatifs), il faut plutôt inscrire le nom de la compagnie de production ou de l’organisme qui a subventionné le film.

On doit écrire le titre tel qu’il apparaît sur la copie consultée. Si l’on mentionne un film que l’on n’a pas directement consulté, il est possible d’utiliser la traduction française du titre, suivi du titre original entre crochets. Il ne faut jamais traduire littéralement ou inventer un titre français pour un film qui n’en possède pas. Il faut opter pour le titre anglais s’il existe ou indiquer directement le titre original.

Madame Satan, réalisé en 1930, est le premier film entièrement parlant de Cecil B. DeMille et assurément l’un des plus étranges de sa carrière.

Ce thème est par ailleurs exploité dans L’homme de marbre [Czlowiek Z Marmuru] (Andrzej Wajda, 1977), qui a également soulevé la colère des censeurs polonais.

 On retrouve un exemple relativement achevé de montage alterné dans la vue Le médecin du château (Pathé, 1908).

Pour Jacques Tati, Playtime (1967) allait s’avérer à la fois le sommet et le pire désastre de sa carrière.

Dans une vidéo promotionnelle intitulée Un avenir durable (Shell Canada, 2005), le géant du pétrole dévoile ce qu’il appelle sa « stratégie environnementale ».

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