4.16.3 Type d’œuvre et matériau

4.16.2 Titre de l’œuvre 4.16.4 Dimension
 
Il arrive souvent que le médium et le matériau utilisés se confondent en une même expression : sculpture sur bois, huile sur toile, etc. Si le médium n’est pas implicite dans la mention du matériau, il peut être pertinent de le mentionner. Pour une œuvre de format particulier (triptyque, fresque, tapisserie, quadratura, mascaron, etc.), il est également possible d’en préciser la nature. Cette information primera alors sur le médium, qui est d’ordinaire implicite au format.

On retrouve entre autres ce motif chez Jérôme Bosch, en particulier dans son Jardin des délices (triptyque, huile sur bois, Museum Nacional del Prado, Madrid, 1504).

La Madonna del padiglione de Boticelli (tondo, tempera sur bois, Pinacoteca Ambrosiana, Milan, 1493) tire son nom du baldaquin sophistiqué qui se trouve à l’arrière-plan.

Quand une œuvre est fabriquée à l’aide de plusieurs matériaux différents, il est préférable d’utiliser la mention « matériaux composites », à moins bien sûr que le propos du texte n’exige une description plus détaillée. On pourra alors intégrer les matériaux dans le texte courant ou les énumérer dans la parenthèse.

L’un des premiers exemples aboutis de collage cubiste est sans doute le tableau de Picasso Nature morte à la chaise cannée (29 x 37 cm, Musée national Picasso, Paris, 1912), peinture à l’huile qui intègre aussi une toile cirée et de la corde.

L’imposant Apennin du Parc de la Villa Demidoff à Pratolino (Jean Bologne, matériaux composites, 1569-1581) évoque par sa forme et ses matériaux la structure géologique même de la chaîne de montagnes qui donne son nom à l’œuvre.

La tension entre dadaïsme et pop art se manifeste particulièrement dans le célèbre Flag de Jasper Johns (encaustique, huile et papier sur contreplaqué, 107,3 x 153,8 cm, Museum of Modern Art, New York., 1954-1955).

 
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