4.16.2 Titre de l’œuvre

4.16.1 Principes généraux 4.16.3 Type d’œuvre et matériau

 

Le titre des œuvres est toujours écrit en italique, à quelques exceptions près. L’auteur peut indiquer s’il le souhaite le titre original ou le titre traduit en français. Il est toutefois recommandé, quand on opte pour la traduction française du titre, d’indiquer le titre original (en italique) tout de suite après et entre crochets. On peut utiliser en toute légitimité un titre traduit s’il est proposé par le musée qui abrite l’œuvre, mais on ne doit jamais traduire librement un titre en langue étrangère. Bien sûr, quand il s’agit d’œuvres très connues, on peut utiliser la traduction acceptée par l’ensemble de la communauté francophone.

Le motif de l’escalier se retrouve dans plusieurs œuvres de Richter, dont sa célèbre Femme descendant l’escalier [Frau, die Treppe herabgehend] (huile sur toile, Art Institute of Chicago, 1965).

L’œuvre pour laquelle le Parmesan est le plus célébré, La Vierge au long cou (huile sur bois, Galleria degli Uffizi, Florence, 1535), est paradoxalement une peinture qu’il n’a jamais achevée.

Pour les œuvres non baptisées, il suffit d’utiliser la description fournie par le musée ou l’établissement qui l’abrite ou, si elle n’existe pas, d’en rédiger une qui soit précise mais brève. Intégrée dans le corps du texte, cette information ne prend pas de majuscule, puisqu’il s’agit d’une désignation plutôt qu’un titre à proprement parler. Certaines œuvres anciennes, datant de la préhistoire jusqu’au Moyen-âge et dont l’artiste ou le titre sont inconnus ou non significatifs, se voient parfois attribuer une appellation descriptive, attribuée, par exemple, en référence à leur lieu de découverte. Si tel est le cas, les caractères romains ont utilisés plutôt que l’italique.

Charles-André Boulle révolutionne l’ébénisterie à la fin du 17e siècle lorsqu’il invente un meuble d’un genre nouveau, la commode, dont deux exemples seront étudiés ici : la commode de la chambre de Louis XIV au Grand Trianon (Versailles, 1708-1709) et la commode du Salon des tapisseries du Château de Cheverny (1710).

L’analyse de plusieurs échantillons de pigments tend à prouver que, mis à part le blanc et le noir, la seule couleur utilisée dans l’art paléolithique était le rouge, qui recouvrait d’ailleurs, à l’origine, la Vénus de Willendorf.

Nombreux sont ceux qui ont fait remarquer les parallèles entre la bande dessinée se développant au tournant du 20e siècle et la Tapisserie de Bayeux, qui date quant à elle du 11e siècle.

Une autre exception concerne les œuvres contenues dans un autre médium d’accueil. Cela s’applique essentiellement à des œuvres de grande diffusion : gravures, illustrations ou caricatures dans un imprimé, photographies destinées à un album ou un magazine, etc. Ces œuvres sont écrites en caractères romains et entre parenthèses. Dans pareils cas, on cite plutôt le document hôte plutôt que les informations relatives à l’œuvre en tant que telle.

Certaines gravures que Tenniel réalise pour Alice au pays des merveilles, telles que « The Knave of Hearts » (Carroll 1927, 2) ou « The mad tea party » (97) sont empreintes d’un sentiment de malaise que l’on retrouve rarement dans la gravure victorienne.

Les illustrés français du 19e siècle, bien qu’à saveur humoristique, faisaient également place à des dessins beaucoup plus sérieux qui traitaient de l’actualité politique, comme le montre la série de dessins de Caran d’Ache intitulée « L’armée russe : souvenirs des grandes manœuvres » (1884, 1-8).

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